▪️ بازتاب درگذشت مریم میرزاخانی، نابغه ریاضیات در صفحه اول روزنامه های کشور
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Forwarded from دستیار زیر نویس و هایپر لینک
8370_orig.pdf
2.1 MB
🔺 بخش هایی از «گزارش استانفورد» در تاریخ 12 آگوست 2014 که شامل مصاحبه "موسسه ریاضیات کِلی" با پروفسور مریم میرزاخانی میشه.
(فصلنامه رشد آموزش ریاضی در پاییز سال 1393)
@math_new
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(فصلنامه رشد آموزش ریاضی در پاییز سال 1393)
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▪️ بنر یادبود مریم میرزاخانی، نابغه ریاضیات ایران در چهارراه ولیعصر تهران
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▪️مجلس ترحیم زنده یاد مریم میرزاخانی، ریاضیدان نابغه ایرانی که روز گذشته در آمریکا درگذشت، روز پنج شنبه در مسجد جامع شهرک غرب برگزار می شود.
▪️یک منبع نزدیک به خانواده میرزاخانی با اعلام این مطلب گفت: این مجلس از سوی بستگان مرحومه میرزاخانی ۲۹ تیرماه از ساعت ۱۶ تا ۱۷:۳۰ در مسجد جامع شهرک غرب برگزار می شود.
وی درباره محل تدفین استاد میرزاخانی هم گفت: پیکر زنده یاد میرزاخانی در امریکا دفن خواهد شد.
منبع: @qomat
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▪️یک منبع نزدیک به خانواده میرزاخانی با اعلام این مطلب گفت: این مجلس از سوی بستگان مرحومه میرزاخانی ۲۹ تیرماه از ساعت ۱۶ تا ۱۷:۳۰ در مسجد جامع شهرک غرب برگزار می شود.
وی درباره محل تدفین استاد میرزاخانی هم گفت: پیکر زنده یاد میرزاخانی در امریکا دفن خواهد شد.
منبع: @qomat
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Forwarded from دستیار زیر نویس و هایپر لینک
Media is too big
VIEW IN TELEGRAM
▪️گفتگوی دکتر بیژن ظهوری زنگنه از اساتید پروفسور مریم میرزاخانی و دکتر سهراب پور رئیس اسبق دانشگاه صنعتی شریف در خبر 20 شبکه 4 سیما
@qomat
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@qomat
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Forwarded from دستیار زیر نویس و هایپر لینک
Media is too big
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◾️گفتگو بسيار عالي با دکتر جعفری عضو هیئت علمی دانشگاه صنعتی شریف و هم دوره ای پروفسور مریم میرزاخانی
در "برنامه ی حالا خورشید".
مریم میرزاخانی باعث افتخار هر ایرانی بود...
@qomat
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در "برنامه ی حالا خورشید".
مریم میرزاخانی باعث افتخار هر ایرانی بود...
@qomat
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11 Notable Mathematicians Who Died Young
1. Evariste Galois (25 October 1811 – 31 May 1832; aged 20)
2. Niels Abel (5 August 1802 – 6 April 1829; aged 26)
3. René Gâteaux (5 May 1889 — 3 October 1914; aged 26)
4. Pavel Urysohn (February 3, 1898, – August 17, 1924; aged 26)
5. Frank Ramsey (22 February 1903 — 19 January 1930; aged 26)
6. Gotthold Eisenstein (16 April 1823 – 11 October 1852; aged 29)
7. Srinivasa Ramanujan ( December 1887 – 26 April 1920; aged 32)
8. William Kingdong Clifford (4 May 1845 – 3 March 1879; aged 33)
9. Alfred Clebsch (19 January 1833 – 7 November 1872; aged 39)
10. Bernard Riemann (September 17, 1826 – July 20, 1866; aged 40)
11. Maryam Mirzakhani (May 3, 1977 – July 15, 2017; aged 40)
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1. Evariste Galois (25 October 1811 – 31 May 1832; aged 20)
2. Niels Abel (5 August 1802 – 6 April 1829; aged 26)
3. René Gâteaux (5 May 1889 — 3 October 1914; aged 26)
4. Pavel Urysohn (February 3, 1898, – August 17, 1924; aged 26)
5. Frank Ramsey (22 February 1903 — 19 January 1930; aged 26)
6. Gotthold Eisenstein (16 April 1823 – 11 October 1852; aged 29)
7. Srinivasa Ramanujan ( December 1887 – 26 April 1920; aged 32)
8. William Kingdong Clifford (4 May 1845 – 3 March 1879; aged 33)
9. Alfred Clebsch (19 January 1833 – 7 November 1872; aged 39)
10. Bernard Riemann (September 17, 1826 – July 20, 1866; aged 40)
11. Maryam Mirzakhani (May 3, 1977 – July 15, 2017; aged 40)
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From Cédric Villani's facebook, concerning Maryam Mirzakhani
Maryam Mirzakhani s'est éteinte en ce 15 juillet 2017. Le 13 août 2014 au Congrès International de Séoul, elle avait accédé à une célébrité mondiale en étant la première femme à recevoir la médaille Fields. C'était aussi la première médaille Fields pour l'Iran.
Ainsi Maryam devenait un double symbole vivant : celui de la cause des femmes en science, et celui d'une longue tradition scientifique perse qui a vu briller des noms aussi légendaires que Khayyam et Al-Khwarizmi (dont l'influence a été si grande que le mot "algorithme" est une déformation de son nom...).
Pour la communauté mathématique, cette distinction n'était pas une surprise : cela faisait quelques années que le nom de Maryam circulait parmi les possibles récipiendaires ; nous savions qu'elle faisait partie des plus brillantes personnalités de la discipline. Au Congrès de Séoul elle fut la vedette incontestée : au centre d'innombrables conversations, elle recevait plus d'attention que n'importe qui d'autre.
Et pourtant cette distinction était teintée dès le départ d'une grande tristesse : gravement malade, Maryam avait dû rentrer à son domicile, aux États-Unis, pour se faire soigner, à peine la cérémonie achevée. Contrairement aux autres lauréats, elle n'avait pas pu donner de conférence plénière.
Mathématicienne passionnée, mère attentionnée, vivant en Californie depuis de nombreuses années, Maryam avait toujours gardé son sens de l'équilibre, et une modestie à peine croyable. Convaincue qu'elle ne méritait pas tant d'attention, elle ne répondait qu'avec parcimonie aux sollicitations.
En avril 2015 j'ai eu le plaisir de la croiser à Berkeley : lumineuse, elle affichait une sérénité à peine croyable et n'accordait guère d'importance aux pronostics médicaux. Je lui ai proposé de l'impliquer dans des projets en Afrique, elle a accueilli la suggestion avec enthousiasme, tout en préférant repousser ce nouvel engagement de quelques années, le temps que son traitement s'achève.
À la même époque elle m'avait aidé à organiser mon voyage en Iran, me mettant en contact avec certains de ses collègues sur place, en particulier Eaman Eftekhary. Au cours de mon périple, j'ai donné une conférence à l'Université Sharif où elle a fait ses études, rencontré les meilleures institutions scientifiques de Téhéran et Ispahan. Je savais que Maryam était submergée de sollicitations et j'ai été sincèrement touché qu'elle prenne le temps de répondre à mes messages.
En 2017, à quarante ans tout juste, elle a été rattrapée par la maladie. Bienveillante, brillante et éphémère sont les attributs que l'on prête aux étoiles filantes : ils s'appliquent à Maryam mieux qu'à n'importe quelle personne que j'ai connue.
با تشکر از آقای محسن ملایی
پیشنهاد میدیم مطلب زیبای بالا که توسط ریاضیدان و فیلدزمدالیست برجسته سدریک ویلانی نوشته شده است توسط گوگل ترجمه کنید.
@infinitymath👆👆👆👆👆
https://www.facebook.com/CedricVillaniOfficiel/photos/a.703016019847428.1073741827.696768463805517/845483662267329/?type=3
Maryam Mirzakhani s'est éteinte en ce 15 juillet 2017. Le 13 août 2014 au Congrès International de Séoul, elle avait accédé à une célébrité mondiale en étant la première femme à recevoir la médaille Fields. C'était aussi la première médaille Fields pour l'Iran.
Ainsi Maryam devenait un double symbole vivant : celui de la cause des femmes en science, et celui d'une longue tradition scientifique perse qui a vu briller des noms aussi légendaires que Khayyam et Al-Khwarizmi (dont l'influence a été si grande que le mot "algorithme" est une déformation de son nom...).
Pour la communauté mathématique, cette distinction n'était pas une surprise : cela faisait quelques années que le nom de Maryam circulait parmi les possibles récipiendaires ; nous savions qu'elle faisait partie des plus brillantes personnalités de la discipline. Au Congrès de Séoul elle fut la vedette incontestée : au centre d'innombrables conversations, elle recevait plus d'attention que n'importe qui d'autre.
Et pourtant cette distinction était teintée dès le départ d'une grande tristesse : gravement malade, Maryam avait dû rentrer à son domicile, aux États-Unis, pour se faire soigner, à peine la cérémonie achevée. Contrairement aux autres lauréats, elle n'avait pas pu donner de conférence plénière.
Mathématicienne passionnée, mère attentionnée, vivant en Californie depuis de nombreuses années, Maryam avait toujours gardé son sens de l'équilibre, et une modestie à peine croyable. Convaincue qu'elle ne méritait pas tant d'attention, elle ne répondait qu'avec parcimonie aux sollicitations.
En avril 2015 j'ai eu le plaisir de la croiser à Berkeley : lumineuse, elle affichait une sérénité à peine croyable et n'accordait guère d'importance aux pronostics médicaux. Je lui ai proposé de l'impliquer dans des projets en Afrique, elle a accueilli la suggestion avec enthousiasme, tout en préférant repousser ce nouvel engagement de quelques années, le temps que son traitement s'achève.
À la même époque elle m'avait aidé à organiser mon voyage en Iran, me mettant en contact avec certains de ses collègues sur place, en particulier Eaman Eftekhary. Au cours de mon périple, j'ai donné une conférence à l'Université Sharif où elle a fait ses études, rencontré les meilleures institutions scientifiques de Téhéran et Ispahan. Je savais que Maryam était submergée de sollicitations et j'ai été sincèrement touché qu'elle prenne le temps de répondre à mes messages.
En 2017, à quarante ans tout juste, elle a été rattrapée par la maladie. Bienveillante, brillante et éphémère sont les attributs que l'on prête aux étoiles filantes : ils s'appliquent à Maryam mieux qu'à n'importe quelle personne que j'ai connue.
با تشکر از آقای محسن ملایی
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Cédric Villani
Maryam Mirzakhani s'est éteinte en ce 15 juillet 2017. Le 13 août 2014 au Congrès International de Séoul, elle avait accédé à une célébrité mondiale en étant la première femme à recevoir la médaille...