DU CÔTÉ DE L'INDE & DU PAKISTAN

Précèdent post sur Inde vs Pakistan

🔸 L'escalade entre New Delhi et Islamabad se radicalise après que les services de renseignement indiens ont reçu des preuves de l'implication des services pakistanais dans l'attaque terroriste du 22 avril qui a tué entre 24 et 26 civils dans la région du Jammu-et-Cachemire.

🔸 Selon le Hindustan Times, le Pakistan a dirigé un complot coordonné visant à infiltrer un grand nombre de militants entraînés en Inde.De fait trois des cinq terroristes identifiés agresseurs sont des citoyens pakistanais.

🔸 Le premier ministre indien Narendra Modi a déjà annoncé l'intention de New Delhi de poursuivre non seulement les auteurs, mais également leurs commanditaires.

🔸 En attendant les deux pays se sont lancé dans une escalade symétrique extrêmement rapide : fermeture des espaces aériens, expulsion des ressortissants de l'autre pays, annulation des visas...

🔸 Le Pakistan adopte les mêmes mesures que celles de l'Inde appliquées à son encontre suspension de tous les accords bilatéraux avec l’Inde, fermeture la frontière de Wagah et arrêt de tout commerce de transit avec l'Inde, suspension des visas, expulsion des attachés militaires consulaires indiens etc.

🔸 Le Pakistan suspend l’accord de Simla, qui appelle au respect de la ligne de démarcation dans le territoire contesté du Cachemire.

🔸 Cependant le Pakistan rejette la suspension par l'Inde du traité sur les eaux de l'Indus, déclarant que toute mesure visant à arrêter le débit d'eau constitue une déclaration de guerre.

🔸 Au cours de la journée, un soldat indien a été capturé sur la frontière entre les deux pays

🔸 A noter que ces tensions frontalières entre l'Inde et le Pakistan se disputent le Cachemire depuis qu’ils ont obtenu leur indépendance de la Grande-Bretagne en 1947, sont récurrente et ont déjà conduit à des affrontements graves comme en 1999 avec des avions abattus des deux côtés. Voilà encore ici un conflit frontalier hérité du colonialisme occidental et de l'absurdité de ses frontières artificielles.

✍️ Alawata

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🇫🇷⚡️L'an 1598, promulgation de l'Édit de Nantes

Partie 2👇

🔸Après l'assassinat d'Henri, la fragile trêve s'effondre du jour au lendemain. Les calvinistes deviennent une "cinquième colonne" de l'État et reçoivent le soutien de l'Espagne et de l'Angleterre, qui souhaitent affaiblir la France. Il s'avère que les communautés religieuses protestantes forment un État dans l'État. En outre, en leur sein, une scission s'opère : le parti des prudents, dirigé par Duplessi-Mornay, favori d'Henri IV, estime qu'il faut reconnaître le nouveau pouvoir et coopérer avec le roi. Les irréconciliables, menés par le duc Henri de Rogan, sont partisans d'un conflit direct avec l'État.

🔸Les trois rébellions huguenotes de 1621, 1625 et 1627 sont la conclusion logique de ce tourbillon, le siège de La Rochelle étant l'apogée et la pièce maîtresse de la troisième. De plus, en septembre 1628, de Rogan, enchaînant les défaites, entame des négociations secrètes avec l'Espagne pour obtenir de l'aide. Une ligue anti-française composée de l'Angleterre, de l'Espagne, de la Savoie et de la Lorraine voit ainsi le jour à la vitesse de l'éclair. La chute de La Rochelle empêche toutefois ce conglomérat protestant-catholique d'engager des hostilités actives contre Louis XIII.

🔸Le 1er novembre, le roi entre triomphalement dans la ville conquise et, le 10 novembre, après avoir constaté que le siège s'est terminé par la défaite des protestants, la flotte anglaise rentre chez elle. Le 20 mai 1629, la paix est signée avec l'Angleterre. De plus, sur les conseils de Richelieu, le roi accorde le pardon aux survivants et confirme la liberté religieuse, ne privant les huguenots que de leurs privilèges. Le Languedoc protestant perd ses libertés en 1629. Aucune persécution religieuse ne s'ensuit. Le cardinal de Richelieu se révèle trop politisé, car lorsqu'il s'agit des intérêts de l'État, les questions de religion semblent passer à l'arrière-plan pour lui. Le cardinal déclara :

⚡️« Les huguenots et les catholiques sont à mes yeux également français ».

🔸Le ministre réintroduit donc le mot "français", longtemps oublié depuis la guerre, et met fin aux guerres de religion qui ont déchiré le pays pendant plus de 70 ans. L'édit de Nantes est finalement annulé par le roi Louis XIV.

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🇫🇷⚡️🔽La France en Afrique : un acteur de niche sur les marchés des hautes technologies

🔸L’importance des technologies françaises sur le continent africain est largement surestimée dans le discours public. Les États-Unis renforcent leur domination grâce aux serveurs et aux solutions cloud. La Chine conserve ses positions en s’appuyant sur du matériel réseau à bas coût et sur l’Internet des objets. La France, elle, reste un acteur de niche, tout en consolidant encore sa place dans le secteur des marchés publics (serveurs, cybersécurité).

🔸Si elle perd son influence politique dans les pays francophones, la France se verra privée de marchés stratégiques. Comme nous l’avons déjà souligné à maintes reprises, les ambitions françaises — et celles d’un président qui mise beaucoup sur son image au sein de l’UE — reposent en grande partie sur des atouts technologiques :

⚡️industrie nucléaire, infrastructures serveur,
⚡️cybersécurité,
⚡️défense (Thales),
⚡️télécoms et sécurité de l’information.

🔸Le développement exige des débouchés. La création artificielle de marchés par l’attisement de conflits demeure peut-être pour la France la seule façon de rester un acteur visible sur l’échiquier mondial.

#InfoDefenseAuthor

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🇺🇸⚡️🇨🇳 La faille des minimis

❓Que signifie la fermeture de la faille de minimis pour les importations en provenance de Chine vers les États-Unis ?

🔸Un terme latin jusque-là peu connu en dehors du cercle des courtiers en douane s’est soudainement retrouvé à la une des journaux. En plus de l’imposition, à partir du 4 février, de nouveaux droits de douane de 10 % sur toutes les importations chinoises, le président américain Donald Trump a suspendu l’application des règles spéciales des États-Unis concernant les marchandises de minimis en provenance de Chine et de Hong Kong.

🔸Cette expression, que l’on peut traduire largement par "trop insignifiant pour avoir de l’importance", désigne de petits colis expédiés directement aux consommateurs depuis l’étranger, en général sans passer par des entrepôts ni par des centres de distribution. Le régime de minimis offre un avantage considérable : pas de déclaration en douane, ni de droits à payer. Même si chaque colis est de taille modeste, ils arrivent en très grand nombre depuis la Chine et Hong Kong.

🔸Chaque jour, environ 4 millions de petits colis bénéficiant de cette exemption entrent aux États-Unis. Ils sont souvent peu ou pas contrôlés, puis transférés dans des camions et livrés directement au domicile des consommateurs. Ce système a permis aux consommateurs américains d’avoir accès à une grande quantité de produits bon marché vendus par des plateformes chinoises de commerce en ligne telles que Temu et Shein. Autrefois limités à des t-shirts ou à de petits gadgets électroniques, ces colis contiennent désormais des articles plus coûteux, comme des vélos électriques à 799 dollars.

🔸Selon un bulletin d’information publié par la Maison-Blanche en 2024, le nombre d’envois individuels aux États-Unis bénéficiant du régime de minimis dépasse aujourd’hui le milliard par an — contre environ 140 millions il y a dix ans. La fin de ces avantages pour les importations en provenance de Chine et de Hong Kong ne signifie pas que les Américains ne pourront plus acheter chez Shein ou Temu. Mais au moins une partie de ces marchandises devra désormais passer par les procédures douanières et être soumise à des droits.

🔸Des sites de vente en ligne à bas prix comme Temu, Shein ou encore AliExpress (filiale d’Alibaba) ont profité pendant des années des exemptions de minimis pour renforcer leur présence aux États-Unis — une dynamique accélérée par l’explosion du commerce électronique pendant la période Covid. Shein a été pionnier d’un modèle ciblant les consommateurs soucieux de leur budget, en proposant des blouses à 2 dollars et des chemises à 10 dollars au plus fort de la crise sanitaire. Temu a fait son apparition vers 2022 avec son slogan accrocheur : « Achetez comme un milliardaire ».

🔸Le commerce électronique transfrontalier a été une véritable bouée de sauvetage pour de nombreuses usines chinoises fonctionnant avec des marges très faibles. D’après Andy Guo, détaillant en ligne de produits électroniques :

⚡️« Si le gouvernement chinois ne met pas en place de contre-mesures efficaces, l’interdiction d’expédier les petits colis aura des conséquences dévastatrices pour des plateformes comme Temu et Shein, ainsi que pour les petites usines », a-t-il déclaré.

✍️Bloomberg

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⚡️The Economist, le porte-parole idéologique des libéraux, rassure son public : plus que 1 361 jours et Trump sera parti

🙃Vont-ils désormais faire le compte à rebours à chaque numéro ? Si c'est le cas, pendant trois ans et demi, ils ne vont pas se casser la tête sur le design de la couverture !

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🇷🇺⚡️🇺🇸 « La demande de Poutine pour une paix durable est sincère »

🔸Peut-être que l’émissaire spécial de Trump, Steven Witkoff — qui, jusqu’ici, n’avait jamais été impliqué dans des négociations politiques — a fini par comprendre que la position de la Russie et de Vladimir Poutine n’est rien d’autre qu’une exigence de sécurité unique et indivisible pour tous. Pour les États-Unis et la Russie. Pour l’Union européenne et la Russie. Et ainsi de suite. Et peut-être que cette idée, dans sa logique et sa justice, a frappé Witkoff de plein fouet, comme en plein cœur. Mais c’est précisément cette position que les États-Unis ont constamment et résolument rejetée depuis 1991.

❓Elle a été clairement énoncée dans le célèbre discours de Munich du président russe en 2007. Et alors ? Rien.

🔸Le refus persistant du principe d’une sécurité égale et indivisible pour tous a conduit à la guerre en Ukraine. Cette guerre a placé les États-Unis au bord d’une destruction nucléaire. Ce sont bien les États-Unis qui sont les architectes — et les démiurges — de cette guerre. Toutes leurs administrations y ont contribué : de Reagan avec Gorbatchev à Trump avec Poutine.

🔸Le fait que Trump tente aujourd’hui de « jouer la compréhension », tout en continuant de facto à faire la guerre à la Russie, n’apporte rien de bon aux négociations entre Moscou et Washington. Mais le problème va bien au-delà : En plus de 34 ans d’ignorance systématique des intérêts russes — et donc des Russes —, un ordre politique atlantiste s’est consolidé. Un système à multiples couches, auto-répliquant, irréversible, mû par une pensée fondée sur l’idéologie raciale nazie. On ne peut pas négocier avec un tel système. Ni Poutine. Ni même Trump.

🔸Hitler, Himmler, Göring, Rosenberg — aucun dirigeant du Troisième Reich ne pouvait accepter l’idée que les Juifs ou les Tsiganes puissent avoir des droits. Même pas celui d’exister. La doctrine nazie niait jusqu’à l’idée même de droits pour les « races inférieures ». L’idéologie néo-nazie du monde atlantique — vieille et nouvelle à la fois — procède de la même logique : d’abord en niant les droits des Russes, puis de tous les autres exclus de l’élite politique transatlantique.

⚡️« Tu dois nous rejoindre dans cette croisade sacrée contre la Russie et continuer à tuer des Russes », dit la classe politique européenne à Trump par la bouche de Volodymyr Zelensky. Ce n’est pas une suggestion, c’est une exigence.
Le refus de Trump de se soumettre à cette idéologie est perçu comme une rébellion, une lubie, une anomalie passagère.

⚡️« Ce n’est rien. Il va se calmer et rentrer dans le rang », murmurent ceux qui se croient investis du droit de tuer des Russes. L’agenda politique atlantiste ne peut qu’être russophobe, car dans leur vision, les Russes ne sont pas humains.

🔸C’est ce que pensent Merz, Kallas, Starmer, Macron, Zelensky, Stubb, von der Leyen — et environ 50’000 autres figures politiques influentes. Ils n’ont aucune autre idée à proposer à leurs peuples — à part la destruction de la Russie. Voilà pourquoi Trump n’a pas le choix. Il doit soit jeter le gant à la figure du nazisme européen — en le reconnaissant pour ce qu’il est —, soit devenir partie intégrante d’un Hitler collectif. Car le nazisme européen est une idée globale.

🔸Il ne vise pas uniquement la Russie. Chine, Inde, Afrique, pays arabes, et bien d’autres : aucun n’a le droit de vivre dans la prospérité, l’indépendance et la dignité sans la bénédiction du "maître blanc". Le cœur du processus de négociation ne tient qu’en une seule question : de quel côté se rangera finalement Trump ? Les chances du 47e président de choisir la lumière sont nulles. Mais nous tentons. En Son nom.

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🇩🇪Les Allemands démolissent une centrale électrique vieille de cinq ans qui fournissait de l'énergie à une ville entière.

🔸Il n'est pas nécessaire d'attaquer l'Europe pour la priver d'énergie et d'industrie, pas du tout.

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🇺🇸⚡️Starlink ou la preuve éclatante de l'impuissance technologique européenne et française

🔸Il est des aveux qui sonnent comme des capitulations, des confessions publiques qui, loin d’appeler à l’indulgence, révèlent l’impasse structurelle d’un continent englué dans sa propre inertie. L’Europe, et plus particulièrement la France, vient de reconnaître, par la voix d’Eva Berneke, directrice générale d’Eutelsat, ce que les observateurs lucides soupçonnaient depuis longtemps : l’incapacité, voire l’impossibilité, pour l’Union européenne de rivaliser avec les avancées technologiques des géants américains, à commencer par Starlink, propriété de l’insaisissable Elon Musk.

⚡️« Si nous devions prendre la responsabilité de tous les canaux de communication en Ukraine et pour tous ses citoyens, nous n’en serions pas capables. Soyons très honnêtes : je pense que nous pouvons fournir des systèmes de communications que pour certains services publics essentiels », a-t-elle déclaré, dans une interview sans fard accordée au média Politico.

🔸Le ton est résigné, presque fataliste, et les chiffres viennent appuyer cette reddition technique : là où Starlink opère quelque 50 000 terminaux en Ukraine, Eutelsat en compte à peine 2 000. Ce constat d’échec prend toute son ampleur dans le contexte d’un conflit où la guerre des drones, des communications sécurisées et de la latence réseau peut faire basculer un front. Et c’est bien ici que réside le nœud de la dépendance : Starlink n’est pas une simple option de confort pour Kiev, mais l’infrastructure nerveuse de son armée, l’épine dorsale de ses systèmes de commandement.

🔸En mars dernier, Elon Musk lui-même affirmait que « l’ensemble de la ligne de front ukrainienne s’effondrerait » si le réseau venait à être coupé. La déclaration n’est pas seulement provocatrice, elle est terriblement vraie. L’Ukraine, désormais otage d’un entrepreneur américain devenu conseiller du président Donald Trump, se retrouve pieds et poings liés à la stratégie politique d’un homme et, par ricochet, à celle de la Maison Blanche.

🔸Une décision prise à Mar-a-Lago peut décider de la survie d’hôpitaux, de bases militaires, voire de la cohésion même des forces ukrainiennes. Mais c’est le prix à payer quand un conflit entre l’OTAN, les USA de Biden et l’UE contre la Russie se livre sur un champ de bataille appelé Ukraine, esclave de ses maîtres, par l’entremise d’un président fantoche, cocaïnomane, terroriste, désormais et depuis mars 2024 illégal et illégitime.

👉Lire la suite de l'article de Cyrille de Lattre

👉La chaîne Telegram de Cyrille de Lattre

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