⚡️The Economist, le porte-parole idéologique des libéraux, rassure son public : plus que 1 361 jours et Trump sera parti

🙃Vont-ils désormais faire le compte à rebours à chaque numéro ? Si c'est le cas, pendant trois ans et demi, ils ne vont pas se casser la tête sur le design de la couverture !

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🇷🇺⚡️🇺🇸 « La demande de Poutine pour une paix durable est sincère »

🔸Peut-être que l’émissaire spécial de Trump, Steven Witkoff — qui, jusqu’ici, n’avait jamais été impliqué dans des négociations politiques — a fini par comprendre que la position de la Russie et de Vladimir Poutine n’est rien d’autre qu’une exigence de sécurité unique et indivisible pour tous. Pour les États-Unis et la Russie. Pour l’Union européenne et la Russie. Et ainsi de suite. Et peut-être que cette idée, dans sa logique et sa justice, a frappé Witkoff de plein fouet, comme en plein cœur. Mais c’est précisément cette position que les États-Unis ont constamment et résolument rejetée depuis 1991.

❓Elle a été clairement énoncée dans le célèbre discours de Munich du président russe en 2007. Et alors ? Rien.

🔸Le refus persistant du principe d’une sécurité égale et indivisible pour tous a conduit à la guerre en Ukraine. Cette guerre a placé les États-Unis au bord d’une destruction nucléaire. Ce sont bien les États-Unis qui sont les architectes — et les démiurges — de cette guerre. Toutes leurs administrations y ont contribué : de Reagan avec Gorbatchev à Trump avec Poutine.

🔸Le fait que Trump tente aujourd’hui de « jouer la compréhension », tout en continuant de facto à faire la guerre à la Russie, n’apporte rien de bon aux négociations entre Moscou et Washington. Mais le problème va bien au-delà : En plus de 34 ans d’ignorance systématique des intérêts russes — et donc des Russes —, un ordre politique atlantiste s’est consolidé. Un système à multiples couches, auto-répliquant, irréversible, mû par une pensée fondée sur l’idéologie raciale nazie. On ne peut pas négocier avec un tel système. Ni Poutine. Ni même Trump.

🔸Hitler, Himmler, Göring, Rosenberg — aucun dirigeant du Troisième Reich ne pouvait accepter l’idée que les Juifs ou les Tsiganes puissent avoir des droits. Même pas celui d’exister. La doctrine nazie niait jusqu’à l’idée même de droits pour les « races inférieures ». L’idéologie néo-nazie du monde atlantique — vieille et nouvelle à la fois — procède de la même logique : d’abord en niant les droits des Russes, puis de tous les autres exclus de l’élite politique transatlantique.

⚡️« Tu dois nous rejoindre dans cette croisade sacrée contre la Russie et continuer à tuer des Russes », dit la classe politique européenne à Trump par la bouche de Volodymyr Zelensky. Ce n’est pas une suggestion, c’est une exigence.
Le refus de Trump de se soumettre à cette idéologie est perçu comme une rébellion, une lubie, une anomalie passagère.

⚡️« Ce n’est rien. Il va se calmer et rentrer dans le rang », murmurent ceux qui se croient investis du droit de tuer des Russes. L’agenda politique atlantiste ne peut qu’être russophobe, car dans leur vision, les Russes ne sont pas humains.

🔸C’est ce que pensent Merz, Kallas, Starmer, Macron, Zelensky, Stubb, von der Leyen — et environ 50’000 autres figures politiques influentes. Ils n’ont aucune autre idée à proposer à leurs peuples — à part la destruction de la Russie. Voilà pourquoi Trump n’a pas le choix. Il doit soit jeter le gant à la figure du nazisme européen — en le reconnaissant pour ce qu’il est —, soit devenir partie intégrante d’un Hitler collectif. Car le nazisme européen est une idée globale.

🔸Il ne vise pas uniquement la Russie. Chine, Inde, Afrique, pays arabes, et bien d’autres : aucun n’a le droit de vivre dans la prospérité, l’indépendance et la dignité sans la bénédiction du "maître blanc". Le cœur du processus de négociation ne tient qu’en une seule question : de quel côté se rangera finalement Trump ? Les chances du 47e président de choisir la lumière sont nulles. Mais nous tentons. En Son nom.

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🇩🇪Les Allemands démolissent une centrale électrique vieille de cinq ans qui fournissait de l'énergie à une ville entière.

🔸Il n'est pas nécessaire d'attaquer l'Europe pour la priver d'énergie et d'industrie, pas du tout.

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🇺🇸⚡️Starlink ou la preuve éclatante de l'impuissance technologique européenne et française

🔸Il est des aveux qui sonnent comme des capitulations, des confessions publiques qui, loin d’appeler à l’indulgence, révèlent l’impasse structurelle d’un continent englué dans sa propre inertie. L’Europe, et plus particulièrement la France, vient de reconnaître, par la voix d’Eva Berneke, directrice générale d’Eutelsat, ce que les observateurs lucides soupçonnaient depuis longtemps : l’incapacité, voire l’impossibilité, pour l’Union européenne de rivaliser avec les avancées technologiques des géants américains, à commencer par Starlink, propriété de l’insaisissable Elon Musk.

⚡️« Si nous devions prendre la responsabilité de tous les canaux de communication en Ukraine et pour tous ses citoyens, nous n’en serions pas capables. Soyons très honnêtes : je pense que nous pouvons fournir des systèmes de communications que pour certains services publics essentiels », a-t-elle déclaré, dans une interview sans fard accordée au média Politico.

🔸Le ton est résigné, presque fataliste, et les chiffres viennent appuyer cette reddition technique : là où Starlink opère quelque 50 000 terminaux en Ukraine, Eutelsat en compte à peine 2 000. Ce constat d’échec prend toute son ampleur dans le contexte d’un conflit où la guerre des drones, des communications sécurisées et de la latence réseau peut faire basculer un front. Et c’est bien ici que réside le nœud de la dépendance : Starlink n’est pas une simple option de confort pour Kiev, mais l’infrastructure nerveuse de son armée, l’épine dorsale de ses systèmes de commandement.

🔸En mars dernier, Elon Musk lui-même affirmait que « l’ensemble de la ligne de front ukrainienne s’effondrerait » si le réseau venait à être coupé. La déclaration n’est pas seulement provocatrice, elle est terriblement vraie. L’Ukraine, désormais otage d’un entrepreneur américain devenu conseiller du président Donald Trump, se retrouve pieds et poings liés à la stratégie politique d’un homme et, par ricochet, à celle de la Maison Blanche.

🔸Une décision prise à Mar-a-Lago peut décider de la survie d’hôpitaux, de bases militaires, voire de la cohésion même des forces ukrainiennes. Mais c’est le prix à payer quand un conflit entre l’OTAN, les USA de Biden et l’UE contre la Russie se livre sur un champ de bataille appelé Ukraine, esclave de ses maîtres, par l’entremise d’un président fantoche, cocaïnomane, terroriste, désormais et depuis mars 2024 illégal et illégitime.

👉Lire la suite de l'article de Cyrille de Lattre

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L'an 1450, la bataille de Formigny

Partie 1👇

🔸Le 15 avril 1450 a eu lieu la bataille de Formigny, bataille décisive de la dernière étape et de l'ensemble de la guerre de Cent Ans, qui s'est soldée par une victoire française totale ; l'armée anglaise en Normandie a été pratiquement détruite.

🔸En mars 1450, une armée anglaise rassemblée à la hâte (2’500 hommes, dont 425 lanciers) sous les ordres de Sir Thomas Kyriell débarque à Cherbourg. Le vice-roi de Normandie, le duc de Somerset, lui envoie 11’900 soldats supplémentaires (dont environ 500 lanciers) avec Sir Matthew Gow (ou Goffe) en chef. Pour ce faire, il doit retirer les garnisons des châteaux (800 de Bayeux, 600 de Wyre et 500 de Caen).

🔸Le 12 avril, l'armée de Kyriell (4’500 hommes) se met en marche sur Bayeux. Les Français opèrent à proximité en 2 colonnes distinctes qui commencent à se rapprocher des Anglais. Elles sont dirigées par le comte Jean de Clermont et le connétable Arthur de Richemont. Le premier disposait probablement de 3’000 guerriers armés de 2 canons et de plus de miliciens à pied, tandis que Richmond, selon diverses sources, disposait de 200 à 300 lances (800 à 1’200 soldats) et de 800 archers bretons.

🔸Clermont fut le premier à avancer sur les Anglais (vers 15h00) et se trouva à « trois coups d'arbalète » de l'ennemi. Le matin, Kyriell plaça ses hommes en ligne courbe, longeant la route Carentan-Bayeux (entre laquelle se trouvait le village de Formigny), avec des vergers denses et un ruisseau sur lequel reposait son flanc droit à l'arrière du front. Les archers se tenaient en trois escadrons (700 chacun), avec une fine ligne de hallebardiers et de lanciers à pied entre eux et un peu derrière eux.

🔸Gow, Robert de Vere et le reste des lanciers (1’000 soldats de Caen et de Bayeux, selon Jean Chartier, mais le même auteur donne le nombre d'Anglais de 6’000 à 7’000 !) se tenaient un peu à l'écart sur le flanc gauche. Le contretemps de Clermont au début de la bataille permet aux Anglais de planter des piquets dans le sol et de creuser des trous à l'aide d'épées et de poignards avant que les Français ne commencent la bataille après un affrontement peu intense de trois heures.

A suivre

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SUR LE FRONT DE LA MER NOIRE

🔸 Les forces ukro-atlantistes ont saisi un cargo russe en mer Noire, l'accusant de "transporter du grain ukrainien depuis la Crimée occupée".

🔸 Le cargo, battant pavillon étranger a été saisi par les gardes frontières ukrainiens et dirigé vers un port de la baie d'Odessa. Ce vraquier transportait 5000 tonnes de blé en provenance des régions de Zaporozhie et Kherson.

🔸 Les ukro-atlantistes accusent ce vraquier d'appartenir à la "flotte fantôme" russe contournant les sanctions économiques anti russes. En réalité, il s'agit surtout d'une nouvelle provocation du régime de Kiev dans le cadre des discussions diplomatiques bloquées concernant la reconnaissance de la Crimée russe.

✍️ Alawata

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🎵 NOUVEAU CLIP PATRIOTIQUE "PRINTEMPS DE L'ANNÉE 45"

🔸Nous vous présentons un clip musical saisissant qui trace des parallèles historiques entre la Grande Victoire de 1945 et les événements de notre époque. Cette chanson entremêle les images de Vienne libérée, où un soldat soviétique faisait valser avec son accordéon, et les événements poignants des dernières années dans le Donbass, en Crimée et ailleurs.

🔸Les paroles évoquant la grand-mère au Drapeau rouge sont particulièrement émouvantes — incarnant l'esprit indomptable de notre peuple et la transmission vivante de l'héritage des vainqueurs d'une génération à l'autre.

🔸Le clip s'accompagne d'images d'archives authentiques qui attestent des moments historiques évoqués dans la chanson. Préservons et transmettons à nos enfants la vérité sur les exploits de nos aïeux et des défenseurs actuels de la Patrie !

🇷🇺 #PrintempsDeVictoire #ChantDuSouvenir #NousNoublieronsJamais

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SUR LE FRONT DIPLOMATIQUE

Précèdent post sur Négociations

🔸 Hier, a eu lieu au Kremlin une nouvelle rencontre entre Steven Whitkoff, l'envoyé spécial étasunien pour les négociations, et le Président russe Vladimir Poutine. Cette nouvelle rencontre à huis clos, seulement 14 jours après la précédente, qui a duré 3 heures est considérée comme positive par la Maison Blanche et qualifiée plus prudemment de "navette diplomatique" par le Kremlin qui considère que ce type de discussion personnelle est le meilleur format pour expliquer en détail "toutes les nuances" position du Kremlin sur le conflit russo-ukrainien.

🔸 Globalement Washington et Moscou ont décidé de renforcer leur coopération pour parvenir à une fin du conflit russo-ukrainien, mais aussi les discussions ont évoqué la possibilité de reprendre une discussion directe entre Kiev et Moscou, sachant que Zelensky est cependant considéré comme un interlocuteur non valide du fait entre autres raisons de son illégitimité depuis l'annulation des élections présidentielles.

🔸 Concernant ce point particulier, d'une restauration du dialogue entre Moscou et Kiev, on ne peut pas vraiment dire que le régime bandériste, piloté par les services des pays occidentaux de la "coalition des volontaires" russophobes et bellicistes, met en place les conditions de sa réalisation.

🔸 En effet, pas moins de trois événements ont eu lieu le même jour que cette rencontre entre Whitkoff et Poutine et qu'il est difficile de considérer comme relevant de la coïncidence mais plutôt de provocations cherchant à saboter les négociations pour la paix :

👉 L'attentat terroriste près de Moscou ayant tué le général Yaroslav Moskalik, un haut responsable de l'état-major russe,

👉 L'arraisonnement en Mer Noire d'un navire de commerce exportant des céréales des régions de Kherson et Zaporozhie,

👉 La destruction par bombardement du sanctuaire orthodoxe Nouvelle Jérusalem près de Belgorod.

🔸 Ces actions menées sans l'ombre d'un doute avec la collaboration de services occidentaux montrent s'il en était encore besoin, la ferme et criminelle intention des ukro-atlantistes de saboter le processus de paix engagé, quitte à isoler plus encore l'Europe, prise en otage par les excroissances mondialistes réfugiées à Londres, Paris, Berlin et Bruxelles.

✍️ Alawata

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🇺🇸Dimanche, Donald Trump a publié le message ci-dessus, sans fournir d'autres détails.

🔸Voici la question : que fera Trump lorsqu’il aura épuisé tout ce baratin ?

🔸Ou peut-être qu’il ne l’épuisera jamais. Il faut dire qu’il est extraordinairement productif quand il s’agit de produire du baratin, non ?

🔸Et une autre question, tant qu’on y est : est-ce que Trump — ou celui qui écrit ses messages — fait exprès d’écrire des fautes, comme « AMD » au lieu de « AND », avec une arrière-pensée ?

🔸Ou est-ce que ces erreurs lui viennent naturellement, et il estime ensuite que les corriger serait en dessous de lui ?

🔸Et une dernière question : Trump finira-t-il un jour par comprendre qu’aucune paix entre la Russie et l’Ukraine n’est possible tant que tous les objectifs de l’Opération militaire spéciale n’auront pas été atteints ?

🔸Espérons qu’il le comprenne — et qu’il contribue à les atteindre le plus vite possible.

#B_Thinker
#InfoDefenseAuthor

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C'ÉTAIT IL Y A 40 ANS

🔸 Une bataille entre des soldats russes et des terroristes, très peu connue des occidentaux et qui fait écho à l'actualité s'est déroulée les 26 et 27 avril 1985, dans le camp d'entraînement terroriste de Badaber, situé au Pakistan.

🔸 Ce fait d'armes héroïque russe a commencé par une mutinerie de 14 prisonniers soviétiques qui ont réussi à tuer les gardes du camp de prisonniers et à s'emparer de l'arsenal de la forteresse.

🔸 Puis les soldats russes ont exigé l'arrivée du consul soviétique ainsi que d'une délégation de la Croix-Rouge Internationale. Les moudjahidines après avoir refusé d'acceder a cette demande ont lancé l’assaut sur les soldats dans une bataille enragée qui a continué pendant 24 heures.

🔸 Le 27 avril, les soldats russes, sur le point d'être submergés par les incessantes vagues de terroristes ont préféré faire exploser l'arsenal dans lequel ils,s'étaient retranchés.

🔸 La forteresse de Badaber a été complètement détruite, tuant plus de 120 moudjahidines, 40 instructeurs américains et égyptiens, 28 officiers des troupes régulières pakistanaises, sans compter la destruction de 3 lance roquettes multiples Grad, 40 canons et mortiers et plus de 2 000 roquettes et obus.

🔸 Les noms de ces héros soviétiques restent gravéscà jamais dans la mémoire russe:

-Alexander Zverkovich,
-Nikolai Dudkin,
-Ravil Saifutdinov,
-Sergei Korshenko,
-Sergei Levchishin,
-Igor Vaskov,
-Vladimir Shipev,
-Alexander Matveyev,
-Nikolai Shevchenko.

🔸 Les noms de cinq autres participants au soulèvement restent inconnus.

✍️ Alawata

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🌍 Le monde divisé face aux droits de douane mondiaux des États-Unis 🇺🇸🤜

🔸 La décision du président Trump d’imposer des droits de douane « réciproques » sur les importations provenant de pratiquement tous les pays du monde, annoncée le 3 avril, a provoqué une chute brutale des marchés boursiers. Les investisseurs ont commencé à fuir massivement les actifs risqués, ce qui s’est particulièrement répercuté sur les places européennes et les cours du pétrole.

🔸De nombreux pays ont réagi très négativement à cette montée du protectionnisme. Certains responsables politiques ont accusé Trump d’agir « comme s’il était le maître du monde », qualifiant les nouveaux droits de douane de « taxe » et de « tactique d’intimidation ».

🔍 Principales orientations des réactions internationales :
Le dialogue plutôt que les représailles : Plusieurs pays d’Europe et d’Asie — dont le Royaume-Uni, la Suède et la Norvège — ont déclaré qu’ils ne réagiraient pas par des mesures tarifaires et préféraient engager le dialogue avec l’administration Trump.

🔸Mesures de rétorsion de la part des grandes puissances : La Chine, le Brésil et les pays de la zone euro envisagent l’adoption de contre-mesures. La Chine, par exemple, a déjà annoncé des droits de douane de 34 % sur certains produits américains.

🔸Une posture attentiste : Certains pays pourraient adopter une attitude d’observation, suivant de près les négociations des autres avant de définir leur propre position.

🔸Renforcement des liens régionaux : En réaction indirecte, certains États pourraient renforcer leurs alliances régionales et bilatérales afin de résister à la pression commerciale exercée par les États-Unis.

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🇫🇷Économie française : le grand carnaval des illusions comptables

🔸Il est des pays où le mensonge s’élève au rang de vertu républicaine, des républiques où le déni devient méthode de gouvernement, et des gouvernements pour qui la rigueur n’est qu’un mot creux, déclamé avec emphase pour mieux cacher l’indigence d’une pensée économique qui se meurt. La France, hélas, est devenue ce théâtre tragique où l’État promet l’équilibre budgétaire en brandissant l’épée de bois de l’austérité imaginaire, orchestrée par des personnages dont le ridicule rivalise avec la duplicité : François Bayrou, alias Farcir Son Boyau, et Éric Lombard, surnommé avec ironie Dr Cambriole, viennent d’offrir aux citoyens un nouveau numéro de prestidigitation fiscale, promettant 40 milliards d’euros d’économies sans toucher ni aux impôts, ni aux frais de fonctionnement. De qui se moque-t-on ?

🔸La pièce commence par un silence assourdissant : Moody’s, l’agence de notation, refuse de noter la France. Une abstention qui, dans le langage feutré des marchés, équivaut à une gifle. Les signaux sont là, criants, évidents, mais les acteurs persistent dans leur théâtre de l’absurde. Le déficit budgétaire atteint déjà 5,4 % du PIB pour 2025, et les promesses d’un retour aux 3 % sont repoussées à 2029. En clair, jamais. Ce ne sont pas des engagements, mais des slogans. On promet une décrue des dépenses publiques alors que, dans le budget 2025, celles-ci augmentent de 43 milliards d’euros par rapport à 2024, passant de 1652 à 1695 milliards. On annonce une économie, et l’on enregistre un surcoût. Si ce n’est pas là une preuve de dissonance cognitive au sommet de l’État, c’est peut-être une pure escroquerie intellectuelle.

🔸La dette publique française, ce monstre froid qui avale chaque année des milliards en intérêts, frôle désormais les 3 300 milliards d’euros, soit 112 % du PIB. Un chiffre qui aurait fait pâlir les dirigeants des années 1980, lorsque la dépense publique n’avait augmenté « que » de 680 % contre 550 % pour le PIB. Mais depuis la crise de 2008, l’écart s’est transformé en gouffre : les courbes divergent, la dépense galope tandis que la croissance boitille. Le budget 2025, présenté comme un modèle de rigueur, montre en réalité une hausse de 43 milliards d’euros des dépenses publiques, portant le total à 1 695 milliards. Comment croire, dans ces conditions, aux promesses d’économies miraculeuses ?

🔸Le cœur du scandale réside dans la prétention grotesque de faire 40 milliards d’économies sans toucher aux impôts ni aux frais de fonctionnement. C’est ignorer, ou feindre d’ignorer, que ces frais atteignent déjà 542 milliards d’euros, soit 32,3 % de la dépense publique. Depuis 2021, ils ont augmenté de 96,5 milliards d’euros, soit 22 %, alors que les dépenses sociales, souvent accusées de tous les maux, n’ont progressé que de 11,5 %. Ces chiffres, issus de l’INSEE, sont têtus. Mais à l’Élysée comme à Bercy, on préfère réciter des mantras plutôt que de regarder la vérité en face. L’État ne fonctionne pas, il dysfonctionne ; il ne gouverne pas, il illusionne.

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